Mon parcours santé

 

Mes problèmes de santé ont très tôt commencé par des problèmes de poids.

Petite fille gourmande et choyée, il est vrai que je n’ai pas été privée de douceurs dans mon enfance. Ce problème de santé est apparu très tôt aux yeux du corps médical. A l’age de 8 ans seulement, je fais mon tout premier régime hypocalorique, sous la surveillance de mon médecin traitant. Vers l’age de 12 ans, toujours sous surveillance médicale, on me prescrit de l’ISOMERIDE, coupe-faim prédécesseur du tristement célèbre MEDIATOR. Les effets secondaires du médicament me conduisent heureusement à l’abandonner rapidement. Et à l’adolescence, le problème s’est encore aggravé. Un nouveau régime hypocalorique me permet de passer le BAC et mes années d’étudiante avec un surpoids acceptable. Et comme les choses ne se font pas par hasard, je deviens ingénieur pour l’alimentation, l’agriculture et l’environnement. Pour en savoir plus sur ma formation d’ingénieur ISARA, c’est ICI

Mon premier job, relativement stressant et mes deux premières grossesses ont raison de ma ligne.

Après deux premières grossesses qui n’ont rien arrangé, vers l’age de 30 ans, je perds à nouveau environ 20 kilos avec un nouveau régime hypocalorique restrictif. Mais je les reprends avec une troisième grossesse. Vers l’âge de 40 ans, j’atteins un poids préoccupant. Pour comprendre pourquoi tant d’échecs, je me forme donc à la diététique. Au bout de 8 mois de restriction calorique parfaitement équilibrée, j’ai perdu plus de 20 kilos mais mon organisme refuse catégoriquement de maigrir davantage. J’ai 45 ans et je reste bloquée à un poids élevé.

Les problèmes de poids s’accompagnent progressivement d’autres soucis de santé: lombalgies, cervicalgies.

Depuis l’age de 25 ans environ, je souffre de lombalgies et de cervicalgies d’abord épisodiques puis de plus en plus fréquentes. Je les calme par des anti-inflammatoires pris de plus en plus régulièrement. Comme le corps médical attribue ces douleurs à mon poids, cela me conforte encore dans l’idée de vouloir maigrir pour aller mieux.

Vers la cinquantaine de plus sérieux ennuis de santé surviennent: la maladie de Lyme.

Je souffre de nombreux symptômes variés et progressifs (douleurs, fatigue, troubles de la vue et troubles cognitifs, etc…). Au bout de trois années d’errance médicale, la maladie de Lyme est diagnostiquée. Comme il s’agit d’une bactérie coriace, je reçois des traitements antibiotiques conséquents. Mais je reste à l’issue de ces traitements avec des douleurs permanentes et surtout une fatigue chronique invalidante. Je me mets donc à la recherche de tout ce qui pourrait alléger mes douleurs et ma fatigue. Mon poids ne me parait bien-sur plus la priorité. Toujours convaincue de l’influence de l’alimentation, je consulte un médecin nutritionniste qui me met sur la piste d’un régime santé.

Je découvre un régime santé qui me change la vie.

J’adopte une autre façon de m’alimenter, une alimentation plus saine, moins industrielle et comportant beaucoup moins de sucre qui me permet progressivement de réduire mes douleurs et de retrouver une meilleure vitalité. Et après tous ces régimes hypocaloriques sans résultat durable, je retrouve un bien meilleur poids d’équilibre.

Je me pose sérieusement des questions sur l’approche calorique classique pour perdre ou prendre du poids.

Je crois que l’on se trompe d’objectif lorsque l’on essaie par tous les moyens rétablir un poids normal pour améliorer sa santé.  Il faudrait plutôt inverser la démarche: chercher par tous les moyens à améliorer son état de santé général pour retrouver un meilleur poids. Les problèmes de poids sont un symptôme qui devrait nous alerter sur la dégradation de notre état général. Je me suis appliquée toute ma vie à compter les calories sans résultat. Au contraire, ma santé n’a cessé de se dégrader. La bonne approche est différente, elle est qualitative au lieu d’être quantitative. Que l’on soit gravement en sous-poids ou en surpoids, il s’agit avant tout de faire de meilleurs choix alimentaires.

Je découvre une approche de santé globale.

Notre organisme est merveilleusement complexe. Il nous maintient autant qu’il le peut en bonne santé grâce à une infinité de mécanismes biochimiques dont on ne connait qu’une infime partie. Il est ainsi capable de s’adapter à nos conditions de vie. Mais notre mode de vie actuel et notre alimentation moderne se sont tellement éloignés des conditions optimales de notre survie que nos organismes n’y arrivent plus. Les maladies chroniques dont nous souffrons en sont le reflet. Elles nous alertent sur la nécessité de changer: changer de mode de vie et en premier lieu d’alimentation pour qu’elle redevienne tout simplement d’avantage compatible avec la vie.

Je découvre aussi l’importance cruciale du microbiote sur notre santé.

Nous ne sommes pas seuls, des micro-organismes très nombreux habitent notre corps. Ils interagissent avec notre organisme dans une relation gagnant-gagnant ou chacun profite de l’autre: la SYMBIOSE.  Les chercheurs s’y intéressent depuis quelques années seulement, mais leur découvertes sont prometteuses. Notre santé globale en dépend car sans ce microbiote nous ne pourrions tout simplement pas vivre. La plupart des maladies ont probablement un lien avec un déséquilibre de cette microflore: la DYSBIOSE. Je vous laisse lire la suite de mon blog pour en savoir plus.

Découvrir en quoi consiste mon régime santé: ici