Mon régime santé

En quoi consiste mon régime santé?

Pour concevoir mon régime santé, j’ai recherché une alimentation qui me soigne par son excellente qualité, à la fois riche en bons nutriments, en bonnes fibres et moins toxique. Pour améliorer les qualités nutritives de mon alimentation, j’ai presque éliminé tous les aliments transformés au profit d’aliments bruts, riches en vitamines, en minéraux et en bonnes fibres, de bons lipides riches en oméga3 et j’ai surtout fait la chasse au sucre, sous toutes ses formes. Le sucre par son omniprésence dans l’alimentation moderne, me parait un véritable poison.

« Que ton aliment soit ton premier médicament » est devenue ma devise quotidienne.

Je veille à la qualité nutritive des aliments que je consomme.

Les légumes frais sont une source de régénération pour notre organisme car ils sont riches en nutriments et en bonnes fibres alimentaires. J’ai renforcé leur consommation en privilégiant si possible des producteurs bio ou qui modèrent leurs traitements pesticides. Mais il n’est pas toujours possible de se fournir en bio. En pratique, il m’a semblé préférable de manger des légumes non bio que de ne pas en manger du tout. Les aliments d’origine animale apportent aussi de bons nutriments, à condition de privilégier la qualité. A la campagne, j’ai trouvé des œufs de ferme et des éleveurs qui respectent un mode d’élevage traditionnel, qui transforment eux-mêmes et commercialisent en direct une viande d’une qualité exceptionnelle. On trouve même de l’excellente charcuterie sans conservateur. Pour des questions pratiques, je préfère congeler d’excellentes viandes, que d’acheter en frais des viandes de moindre qualité.

Je diversifie mes sources.

La diversité me parait au moins aussi importante que la qualité et la quantité. Le rôle des fibres végétales vis à vis de notre santé n’est plus à démontrer. Elles servent de nourriture à nos bonnes bactéries intestinales. La recommandation actuelle de « manger 5 fruits et légumes par jour » est insuffisante. Les chercheurs conseillent maintenant de consommer 25 fruits et légumes différents par semaine. Il a été démontré que 6 semaines d’un régime riche en fibres permettait d’augmenter de 30% la diversité de nos bonnes bactéries. Je rajouterais que la proportion idéale entre les fruits et les légumes devrait pencher nettement en faveur des légumes.

Je cuisine sainement.

Pour maitriser les ingrédients, je cuisine moi-même, très simplement et je consomme rapidement ce qui est cuisiné. Pour éviter le développement de levures, je ne conserve jamais les aliments cuisinés plus de 24 heures au réfrigérateur, au delà je préfère les congeler mais c’est exceptionnel. J’évite le papier d’aluminium, et je réserve le micro-onde à un usage occasionnel. J’évite aussi la cuisson au barbecue. Je choisis des huiles de grande qualité, première pression à froid, bio si possible. Attention, l’huile d’olive convient à froid comme à chaud, mais l’huile de colza et de noix sont à consommer à froid uniquement. Pour les légumes et les poissons, les cuissons douces (vapeur, étouffé) préservent mieux la qualité et la quantité des nutriments. J’utilise très souvent l’huile de coco pour les braiser légèrement et continuer la cuisson à l’étouffé car cette huile contient un acide gras bénéfique pour la santé intestinale et résiste très bien à la chaleur.

Je consomme suffisamment d’oméga 3.

Constituant essentiel de notre cerveau, de nos vaisseaux sanguins, de notre peau, les oméga 3 doivent absolument être consommés en quantité suffisante. Or ils ne se trouvent que dans certains aliments. Il faut donc être très vigilants pour ne pas en être carencé. Pour donner une idée, il faut compter au moins une cuillère à soupe d’huile végétale riche en oméga 3 (colza ou noix) par jour et environ 400 grammes de poisson gras type sardines, maquereaux, foie de morue par semaine. Un régime pauvre en oméga 3 peut faire le lit de nombreuses maladies (maladies cardio-vasculaires, problèmes de peau, dépressions, etc…)

Je dépiste d’éventuelles intolérances alimentaires et j’exclus strictement ces aliments de mon alimentation.

Chez les personnes dont la santé est dégradée, les intolérances alimentaires sont fréquentes alors qu’elles sont très rarement dépistées. Il existe pourtant une analyse de sang facile à réaliser qui mesure les marqueurs IGG des principaux aliments. Non remboursée par la sécurité sociale, une ordonnance n’est donc pas nécessaire. A ce sujet, je vous conseille de consulter le site internet du laboratoire ZAMARIA qui fait ce genre d’analyses. Chaque personne étant différente, cette analyse me parait un préalable incontournable. Les intolérances alimentaires les plus fréquentes que l’on peut citer sont les céréales et les produits laitiers car ces aliments ont un fort impact inflammatoire. Le blanc d’oeuf est également assez souvent incriminé, ainsi que certains fruits à coque. Les articles sur ce sujet sont abondants.

Je consomme d’avantage de plantes aux vertus santé.

Certaines plantes sont de précieuses alliées de notre santé. On ne le sait pas assez. Il faut apprendre à les consommer régulièrement pour pouvoir bénéficier de leur bienfaits. Ail, thym, persil, artichaut, coriandre, pissenlit, citron sont par exemple des plantes très courantes qui possèdent de véritables vertus médicinales. On peut par exemple se servir des plantes aromatiques fraîches pour réaliser une persillade qui remplace avantageusement la traditionnelle sauce salade pour accompagner les légumes crus ou cuits.

Halte aux produits transformés.

J’évite au maximum de consommer des produits transformés industriels, à cause des additifs et du sucre qu’ils contiennent, et à cause de leurs modes de préparation. Les additifs alimentaires tels que les conservateurs, les émulsifiants, les acidifiants, etc… sont largement utilisés par l’industrie. Or, on commence à comprendre qu’ils ont un effet dévastateur sur notre santé via leur action sur notre microbiote. Je me limite à une consommation d’aliments bruts que je cuisine moi-même. Un chercheur français a bien mis en évidence les effets néfastes de ces produits. Je vous renvois à la lecture de son livre: « Halte aux produits ultra-transformés » par Anthony FARDET (Cf lien ci-dessous)

Je fais la chasse au sucre.

Selon certaines estimations, on consommerait en moyenne 35 fois plus de sucre qu’il y a un siècle soit environ 35 kilogrammes de sucre par an contre 1 kg seulement au début du vingtième siècle. On serait donc passé en moyenne d’environ 3 grammes par jour à 96 grammes par jour. Même s’il est difficile de connaitre la consommation réelle en 1900, notre consommation actuelle n’est pas difficile à mesurer et chacun peut s’y livrer facilement avec une balance et une table des calories. De plus comme il s’agit d’une moyenne, il y a donc des personnes qui en consomment bien davantage. Cette consommation excessive a des conséquences dramatiques sur nos organismes car ils n’y sont tout simplement pas adaptés.

Le sucre à haute dose est un véritable poison.

Les maladies métaboliques comme l’obésité, le diabète, la NASH (maladie du foie gras) ont bien sûr un lien direct avec sa consommation. Mais plus généralement, c’est probablement toute notre santé qui s’en trouve perturbée. En effet, le sucre consommé en trop grande quantité perturbe l’équilibre de notre microbiote. Il favorise la prolifération d’une flore pathogène impliquée dans de nombreux problèmes de santé (mycoses, candidoses). Certaines études font même un lien entre le sucre et  le développement des cellules cancéreuses.

Le sucre peut devenir une drogue et on peut y être « accro » sans même s’en douter.

On pense immédiatement aux aliments ayant un gout sucré mais le sucre est présent également dans presque tous les produits industriels transformés. On le trouve même insidieusement dans des produits qui n’auraient pourtant aucune raison d’en contenir si les recettes traditionnelles étaient simplement respectées, comme la mayonnaise par exemple. Pour les industriels de l’agroalimentaire, c’est devenu un additif bon marché qui, de plus, plait beaucoup aux consommateurs. Car le problème est aussi là, le sucre est addictif. Il n’est pas facile de s’en passer lorsque l’on est « accro ». Et on le devient très vite parfois sans s’en douter.

J’agis pour préserver ou rétablir l’équilibre de mon microbiote.

Le microbiote est la flore microbienne qui tapisse nos muqueuses dont notre tube digestif. Pourquoi est-il important d’en prendre soin? Parce qu’il est menacé par notre mode de vie moderne et qu’il interagit sur notre santé. On peut citer son rôle vis à vis du système immunitaire et de l’effet barrière contre les pathogènes, son implication dans le métabolisme et dans les phénomènes inflammatoires. Longtemps ignoré, on découvre aujourd’hui que son appauvrissement peut être relié à de nombreuses maladies chroniques dont le diabète, l’obésité, les maladies neuro-dégénératives et neuro-psychiatriques, le cancer et de nombreux autres problèmes de santé. Les chercheurs sont à l’oeuvre mais encore loin de tout connaitre. On sait déjà que l’on peut améliorer la richesse de notre microbiote intestinal en jouant sur notre alimentation. C’est un objectif prioritaire de mon régime santé et c’est pourquoi je peux le qualifier de régime « microbiotique ».

Je lutte contre les différentes formes de dysbioses dont la candidose.

On parle de dysbiose lorsqu’il y a altération de la symbiose de notre organisme avec son microbiote. On parle de candidose lorsqu’il s’agit en particulier du Candida Albicans. Cette levure naturellement présente dans notre tube digestif devient pathogène lorsqu’elle y prolifère. Sa prolifération peut être due à une prise importante de certains médicaments en particulier les antibiotiques. Elle prolifère aussi en cas de régime alimentaire trop riche en sucres, en aliments d’origine animale ou ultra-transformés. Elle est à l’origine de mycoses qui peuvent être localisées dans tout le tube digestif et de nombreux autres symptômes caractéristiques. Comme toutes les dysbioses, elle s’accompagne d’une hyper-porosité intestinale, de phénomènes inflammatoires et de stress oxydatif.  Les scientifiques parlent d’un « état de transition et d’altération critique de la symbiose relié aux maladies chroniques ». Nos maladies chroniques (et pas seulement les maladies métaboliques) trouveraient leur origine dans la dégradation de notre microbiote intestinal.

J’offre à mon corps les meilleurs aliments possibles pour lui permettre d’être en bonne santé.

Notre organisme dispose de systèmes de régulation qui arbitrent nos équilibres internes. Tout cela se produit sous la forme de réactions biochimiques complexes qui utilisent nos ressources disponibles. Or, ces ressources se trouvent essentiellement dans l’air que nous respirons et dans notre nourriture. Dans notre pays, peu de personnes souffrent de la faim, mais beaucoup sont mal nourries. Car les aliments qui sont les plus disponibles dans les hypermarchés, dans les Fast-Food, dans les cantines sont aussi les plus médiocres. Généralement, plus un produit est transformé, plus il est riche en calories et pauvre en bons nutriments. De même, plus il est transformé, et plus il contient d’additifs dont on découvre les effets nocifs à long terme. De la même manière que l’on parle de Fake News, on entend maintenant parler de Fake Food

Je me concentre sur mon état de santé global plutôt que sur ma balance.

L’obésité est souvent associée à de nombreuses maladies chroniques mais une erreur d’interprétation est souvent faite.  Elle est souvent montrée du doigt comme la cause de nombreux soucis de santé. Après toutes ces années de lutte pour réduire mon surpoids, ma vision des choses est un peu différente. L’obésité devrait avant tout être perçue comme un signe de souffrance de l’organisme. Le corps va mal et l’obésité en est une conséquence et non l’inverse.

Il ne faut donc pas se tromper d’objectif.  C’est en améliorant son état de santé global par une alimentation et un mode de vie appropriés que l’on pourra espérer rétablir les équilibres qui régissent notre corps. Ceux-ci sont déterminants pour notre poids. En retrouvant une meilleure santé globale, on retrouvera aussi un meilleur poids et non l’inverse. Et pour cela, c’est une approche qualitative et non quantitative qu’il faut avoir. Restreindre les calories pour maigrir sans se soucier véritablement de la qualité de son alimentation n’est pas la meilleure chose à faire, bien au contraire. Pour en savoir plus à ce sujet, consulter mon article « Comment expliquer l’échec du régime hypocalorique »: ICI

Je m’inspire des régimes santé « à la mode » avec bon sens.

Seignalet, Paléo, Ancestral, Hypotoxique cétogène, Campbel, Low carb, etc., chacun de ces régimes santé a ses propres particularités. Ils ont toutefois en commun quelques grands principes largement repris dans mon régime santé. Je me suis appuyée sur ces principes simples, fiables et de bons sens, que je viens d’exposer et qui sont confirmés par les études scientifiques (voir liens ci-après). Il faut ensuite les adapter à ses propres intolérances pour en déduire un régime personnalisé. C’est pour chacun la meilleure façon de procéder. Apprendre à écouter son corps est une démarche nécessaire pour qui veut tenter d’agir positivement sur sa santé.

Pour retrouver la santé ou la conserver, on sous estime trop souvent le rôle de notre alimentation. Plus qu’un régime, il s’agit d’une réforme durable des habitudes alimentaires, à la fois hypo-toxique, hypo-inflammatoire, et microbiotique.

Besoin d’aide: ici

Pour en savoir plus:

  • sur les recherches en cours sur le microbiote, vous pouvez vous intéresser aux travaux de Joel DORé, directeur de recherches de l’INRA à Jouy en Josas, dont voici une vidéo sur l’état des recherches en cours: ICI  et une vidéo qui aborde notamment l’obésité et l’intérêt d’un régime alimentaire riche en fibres végétales: ICI
  • sur les risques liés à la sur-consommation d’aliments ultra-transformés, vous pouvez vous intéresser aux travaux d’Antony Fardet, chercheur en Nutrition de l’INRA de Clermont-Ferrand, dont voici une interview: ICI